François Hollande, à France inter. Rappelons que son think tank propose dee s’inspirer du système éducatif américain…
« Est-ce que c’est normal que cela soit là encore les classes moyennes et les classes populaires qui payent les études…
-faire payer les plus riches?
-Non! Cela veut dire que celui qui a été dans l’université, il a une dette à l’égard de la société… »
Voir la vidéo à partir de 11min15. On peut noter aussi qu’un peu avant, il affirme son attachement au principe de la concurence, à l’Europe de la concurence, et qu’il centre son propos sur la dette…
Autrement dis, sa rénovation idéologique se fait dans l’affirmation du cadre néolibéral au sens le plus classique du terme, avec un peu de social par dessus: il est donc (social)-démocrate…
Pour creuser un peu ce qu’il y a derrière cette idée, vous pouvez consulter ce post (edit: je remet la vidéo ci dessous) et regarder la vidéo à partir de la minute 54 et conclure: on n’a même pas besoin de Sarkozy lorsque l’on a François Hollande …
(vous pouvez en profiter pour regarder l’intégralité de la vidéo, car elle le vaut bien.)
Vous pouvez consulter aussi ce post (un peu ancien) de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet de l’université, et c’est en effet ici, à mon sens qu’il y a une démarcation idéologique forte: ceux qui sont pour le principe de l’autonomie financière des universités et donc pour un marché de la connaissance, et donc aussi pour considérer in fine l’étudiant comme un client (qui a alors une dette et doit payer le prestataire de service concerné), et ceux qui considérent que le savoir est un domaine qui a sa propre logique (autonome, notamment des intérêts de l’entreprise) et qui n’est pas la même que celle du monde financier (rentabilité, profit, capital humain, …).